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Qui sommes-nous ?

Nous sommes des personnes vivant sur le Bassin de Thau et qui partageons un imaginaire commun dont voici quelques bases :

- La sortie du capitalisme ne pourra jamais être décrétée par l’État. Les élections, la « démocratie représentative » sont à combattre au profit de processus de prises de décisions collectives à la base. Il ne s’agit plus de quémander à l’État d’améliorer notre sort ou de s’opposer à la dernière réforme pour qu’il prenne d’autres décisions, mais de se prendre en main collectivement, de décider par nous-mêmes et de vivre sans dirigeants.

 

- L’idée absurde et dangereuse d’une transition vers un capitalisme vert n’est qu’une manière de poursuivre l’idéologie de la croissance infinie et la religion du progrès qui sont précisément à l’origine de l’effondrement écologique en cours. Cet effondrement est une raison supplémentaire d’organiser un changement radical de nos modes vies et la fin de l’exploitation capitaliste.

 

- Il est possible de commencer à expérimenter une société différente basée sur l’entraide et l’auto-organisation, dès maintenant, même à un stade embryonnaire et malgré la distance entre ce qui est faisable immédiatement et les objectifs que nous souhaitons atteindre à long terme.

- En réalité, nous expérimentons déjà des relations basées sur le partage et le don avec nos proches, nos voisin.e.s, nos camarades de lutte... Nous pensons que ces pratiques offrent un aperçu de la société future que nous essayons de construire.
 

Nous avons décidé de lutter de différentes manières :
 

  1. En s'auto-organisant localement autour de l'alimentation, la santé, la mutualisation des biens, l'entraide, l’éducation, l’énergie...
     

  2. Mais également en agissant en résistance active pendant le désastre en cours et à venir, par de l'information, débats, manifestations, désobéissance civile, mobilisations sociales, grève générale, occupations...

Ces deux aspects sont complémentaires, à partir du moment où on garde à l’esprit le projet politique commun de la CIBT : il s’agit d’une stratégie qui part de la base pour construire graduellement une société sans classes sociales et écologique.

 

Dans ce cadre-là, peu importe finalement les préférences particulières entre ceux qui sont plus à l'aise dans la construction d'alternatives et ceux pour qui l'affrontement est primordial, tant que les uns restent solidaires des autres.

La CIBT ne prétend pas avoir réponse à tout, ni résoudre tous les problèmes, sa méthode est justement d’avancer pas à pas. Nous pensons que des organisations locales de ce type qui se fédéreraient pourraient constituer une alternative révolutionnaire au capitalisme.

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